Pour le grand public, il faut bien le dire, la plongée souffre d’une réputation d’activité à risque. C’est usurpé.
D’où vient cette réputation d’activité à risque ?
Il y essentiellement deux origines à cette réputation, l’une historique, l’autre liée à la communication.
Sur le plan historique
Sur le plan historique, la plongée de loisir s’est développée après la seconde guerre mondiale, timidement d’abord puis avec une forte accélération dans les années 1960/1970. Cet engouement a été tiré par une formidable machine médiatique, celle de Jacques-Yves Cousteau et de sa femme Simone (née Melchior, élément moteur de l’aventure) qui sillonnaient les mers à bord de la Calypso avec leurs compagnons de plongée et le fidèle lieutenant de la première heure, Albert Falco, qui en deviendra le Capitaine. Des générations d’enfants ont découvert ainsi le monde sous-marin et se sont intéressés à cette activité qui est devenu souvent, pour eux, la passion d’une vie.
Le revers de la médaille a été une pratique débridée, anarchique, parfois (ou souvent) sans réelle formation. D’où un certain nombre d’accidents et une réputation de dangerosité qui a commencé à s’installer.
Le même phénomène s’est produit en 1988, avec la sortie du film de Luc Besson, Le Grand Bleu. La plongée, en apnée ou en scaphandre, a connu alors, pendant 10 ans, un formidable essor. Accompagné, là encore, d’une pratique anarchique qui a conduit à des accidents.
Sur le plan de la communication
On ne parle pas des trains qui arrivent à l’heure !
C’est la difficulté de la plongée pour assurer sa promotion.
Chaque années, il y a des dizaines de millions de plongées qui sont pratiquées partout dans le monde. Mais on n’entend parler le plus souvent des quelques cas d’accidents.
La plongée se déroule dans l’eau !
Bien évidemment, la plongée se déroule dans l’eau et nous ne sommes pas des poissons. Dans ce milieu qui n’est pas le nôtre,