Le néoprène

Le néoprène : isssu du pétrole

Les combinaisons de plongée sont généralement réalisées en néoprène (polychloroprène), un caoutchouc synthétique gorgé de bulles de gaz qui assurent l’isolation thermique.

Issu du pétrole, le néoprène pose la question de son impact sur l’environnement sur l’ensemble de son cycle de vie. Le néoprène peut être recyclé, mais selon des processus différents des matériaux tels que les plastiques, souvent non disponibles dans les filières de retraitement « classiques » des déchets ménagers. Cela conduit soit à enfouir (polluant) soit à brûler (toxique) le matériau. En conséquence, à défaut d’avoir accès à une filière spécifique de recyclage, il est fortement déconseillé de jeter vos produits en néoprène.

Action n°1 : privilégiez, si possible, le « néoprène » Limestone issu du calcaire

Le Limestone (Yamamoto) est un substitut au néoprène issu du calcaire, dit « néoprène bio » (certifié ISO 13485) qui offre les avantages suivants :

meilleure protection thermique que le néoprène classique ;
moins d’écrasement de la matière du fait de la pression, ce qui réduit la perturbation de la flottabilité au cours de la plongée ;
élasticité accrue donnant une sensation de plus grand confort ;
pas de nocivité pour la peau (norme ISO 13485), contrairement au néoprène classique qui peut utiliser un accélérateur de vulcanisation, l’éthylène thiourée (ETU) et provoquer des allergies (apparition de boutons ou plaques rouges sur la peau).

Un autre matériau, le caoutchouc naturel issu des hévéas, créé par la société Yulex peut également être employé. À notre connaissance, ses caractéristiques conduisent à privilégier son utilisation en surface (ex. surf) plutôt qu’en immersion.

Action n°2 : Donnez une seconde vie à vos combinaisons

Les combinaisons en néoprène peuvent permettre de faire de nouveaux produits (sacs, vêtements, …) et de donner ainsi une seconde vie à votre équipement, à l’exemple des produits proposés par les sociétés CAPTAIN’ NÉO (Banyuls-sur-mer) ou TÉORUM (Cesson Sévigné).