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Plongées successives et ordinateurs de plongée
Selon les ordinateurs de plongée, les plongées successives sont plus ou moins majorées, ce qui conduit à de grandes différences de paliers. Les fabricants ne donnent aucune information à ce propos dans les notices. Les vidéos et articles ci-dessous font le point.

Les plongées successives ne font pas partie de la modélisation de Haldane. En conséquence, pour l’ensemble des jeux de paramètres haldaniens (US-Navy, Bühlmann (ZH-L), Marine nationale…) la gestion des plongées successives nécessite la mise en place d’une procédure additionnelle, avec des tables comme avec des ordinateurs de plongée.
Haldane avait signalé, dès 1908, cette limite de sa modélisation.
De 1908 à 1948, la seule procédure en vigueur était extrêmement pénalisante.
À partir de 1948, la procédure du Groupe de plongées successives (GPS) est créée par Jean Alinat au sein de la Marine nationale (GRS, GERS), afin d’appliquer une majoration aux plongées successives. Elle est ensuite reprise par toutes les tables de plongée au monde et adaptée, à partir des années 1980/1990, dans les ordinateurs de plongée.
Connaître ce cheminement historique permet de mieux comprendre la question des plongées successives et de fournir des éléments de décision argumentés quant au choix des ordinateurs de plongée.

L’article publié sur ResearchGate.
Sans information, l’implémentation du jeu de paramètres ZH-L 16 C GF dans les ordinateurs de plongée récents s’est faite en occultant toute surpénalisation spécifique des plongées successives, sous la formule marketing « pur ZH-L 16 C ». En fait de « pur ZH-L 16 C », il s’agit d’une absence d’algorithme additionnel. Les résultats de nos tests menés depuis 6 mois, qui seront présentés lors de cette visioconférence sont sans appel. Les écarts de durée de paliers entre ces ordinateurs et ceux intégrant un algorithme spécifique pour les successives peuvent aller du simple au triple ! Pourquoi ce choix ou ce non-choix ? Quels risques associés ? Bien évidemment, on a du mal à y croire. Et pourtant !
L’article publié sur ResearchGate.