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La sévérité de la désaturation (et donc les risques d’ADD) augmente avec la quantité d’azote stocké. Cette notion essentielle en désaturation permet de mieux comprendre pourquoi limiter le nombre de plongées, le temps de plongée, la profondeur, les efforts ou utiliser du nitrox.
Description
Quantité d’azote et sévérité de la désaturation
Préalable : Connaissances niveau 3
Format : vidéo, streaming
Durée : 1 h 40
Intervenant : Alain Foret (BEES2/DESJEPS, auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir)
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LIENS AVEC LE LIVRE PLONGÉE PLAISIR 4
Fiche n°45 : Une histoire des procédures de désaturation. Cette courte présentation (2 pages) permet de comprendre comment les premières tables de plongée ont été créées et de savoir qui était John Scott Haldane, leur créateur en 1908. Un guide de palanquée ne peut pas ignorer ce nom.
Fiche n°46 : Les modèles de désaturation. C’est le coeur du sujet, en distinguant les deux types de modèles intégrés actuellement dans les ordinateurs de plongée : les modèles haldaniens ne prenant en compte que l’azote dissous (ex. Bülhmann, MN90, Comex-MT92) et les modèles prenant en compte à la fois l’azote dissous et la pré-existence de germes gazeux (ex. RGBM). Nous verrons qu’aucune approche n’est plus sûre que l’autre, le point clef à prendre en compte pour tous les modèles étant leurs limites. Un “modèle” étant une représentation mathématique simplifiée, cette fiche se termine par la notion d’échanges gazeux en distinguant la réalité de ces échanges (détaillée dans la fiche 38) et ce que les modèles tentent de prendre en compte. Ce dernier point permet d’aborder la notion de modèle dit “à perfusion”.
Fiche n°47 : Le modèle de Haldane. C’est une présentation historique du premier modèle de désaturation afin de mieux comprendre la problèmatique posée à l’origine. Les onglets en bas de page indiquent (comme dans tout le livre) si ces notions sont une simple information “i”, utiles au niveau 4 “P4” et/ou au monitorat “M”.
Fiche n°48 : Les tables MN90, un modèle haldanien. Cette fiche présente de manière simplifiée les éléments de calcul des tables MN90. Depuis quelques années, la fédération délégataire en France (FFESSM) n’exige plus que de tels calculs soient demandés aux candidats niveau 4 (renseignez-vous toutefois auprès de votre centre d’examen). En revanche, connaître la logique de ces calculs permet de mieux comprendre comment les modèles sont conçus, ce qui est fondamental, encore une fois, pour en comprendre les limites.
Fiche n°49 : D’autres modèles hadaniens. Il peut être demandé à un candidat niveau 4 de citer différents modèles de désaturation. Cette fiche cite les principaux en donnant quelques explications.
Fiche n°50 : Des Sc aux M-Values et aux Gradient Factors (GF). De plus en plus d’ordinateurs de plongée intègrent aujourd’hui la notion de “gradient factors”, sans pour autant donner d’information précise quant à leur utilité et à leur mise en oeuvre. De plus, la fédération délégataire en France (FFESSM) a intégré dernièrement ces notions dans le cursus et l’examen de niveau 4. Cette fiche fait le point sur la question.
Fiche n°51 : Les modèles non-haldaniens. Comme pour la fiche n°49, cela permet de répondre à d’éventuelles questions sur les modèles existants (ex. Pouvez-vous citer des modèles non-haldaniens ?).
PRÉSENTATION
La sévérité de la désaturation (et donc les risques d’ADD) augmente avec la quantité d’azote stocké. Cette notion essentielle en désaturation permet de mieux comprendre pourquoi limiter le nombre de plongées, le temps de plongée, la profondeur, les efforts ou utiliser du nitrox.
JUSTIFICATION DU COURS
- Comprendre toute la portée du raisonnement par la quantité d’azote pour prévenir les risques d’ADD et mieux cerner le fonctionnement des modèles de désaturation.
- Comprendre également que la quantité d’azote à désaturer dicte la sévérité de la désaturation et donc le niveau de risque.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Dépasser les difficultés d’apprentissage et pointer les éléments clefs des modèles de désaturation.
- Démythifier la notion de “modèle de désaturation” afin de mesurer les limites de tout modèle, de comprendre qu’un ordinateur n’est qu’une aide à la désaturation et qu’il n’est pas raisonnable de faire une confiance aveugle à ce qui n’est qu’un instrument.
- Montrer la différence entre un modèle, sa transcription sous forme de logiciel ou de tables (sans opposer les deux) et les modes opératoires associés, qui ne font pas partie du modèle.
- Comprendre pourquoi la prévention des risques passe non seulement par le respect des consignes d’un ordinateur (vitesse de remontée, paliers) mais également par la prise en compte des facteurs favorisants et en évitant les profils et comportements à risque (cours n°3 de cette formation).
- Montrer le niveau attendu des réponses.
PROGRAMME
- Facteur Q ;
- Modèles de désaturation ;
- Risques d’ADD.